Pascal coste : 140 f affichés, 413 f payés, cheveux longs et suppléments, vous aussi concernés ?

Affiches séduisantes, attentes pressées, additions qui varient. Des clientes racontent, et la facture capillaire se décortique ici.

Forfaits mis en avant, réductions ciblées, puis suppléments à la caisse. Autour des salons Pascal Coste, des témoignages récents et plus anciens pointent des écarts entre le prix annoncé et le montant payé, surtout pour les cheveux longs et les soins ajoutés au bac.

Des prix d’appel qui séduisent, des additions qui gonflent

Un forfait « shampooing, coupe, coiffage » à 140 f attire. Un balayage affiché à 230 f rassure. Sauf que des clientes rapportent des écarts sensibles une fois assises. Le supplément cheveux longs arrive sans avertissement clair. Un soin démêlant est proposé au bac, parfois insistamment. Le devis oral se révèle flou quand la prestation se précise.

Plusieurs clientes décrivent un écart significatif entre 140 f affichés et plus de 200 f payés, notamment avec un supplément cheveux longs et un soin au bac.

Dans un cas évoqué, une coupe avec brushing, annoncée à 140/150 f, finit à 210 f. Dans un autre, un balayage plus coupe passe à 413 f malgré une réduction « jeunes ». Ces montants, exprimés en francs, offrent un repère concret: 140 f ≈ 21,34 €, 210 f ≈ 32,01 €, 230 f ≈ 35,08 €, 413 f ≈ 63,01 €.

Trois situations qui reviennent

• Supplément cheveux longs non chiffré au départ, rajouté au moment de payer.
• Soins et démêlants proposés au bac, perçus comme quasi obligatoires par la cliente.
• Promotions ou bons annoncés, mais refus ou réévaluation en raison de la longueur et de l’épaisseur.

Le diagnostic initial décide de la facture finale. Sans prix écrits pour chaque ajout, la discussion s’enlise et l’addition grimpe.

Ce que disent les chiffres sur une facture type

Pour mesurer l’écart, voici une simulation sur la base des montants cités. Elle illustre comment le total peut gonfler, même avec un forfait attractif.

Cette projection confirme le ressenti de certaines clientes: les petits ajouts s’additionnent. La longueur, l’épaisseur et le temps passé pèsent sur la note finale, surtout pour les techniques (balayage, mèches, gloss).

Transparence tarifaire et droit du client

La réglementation française impose l’affichage clair des prix TTC, visible de l’extérieur et à l’intérieur du salon. Chaque supplément doit être identifiable, avec un tarif. Un devis écrit peut être proposé pour les prestations techniques, notamment quand plusieurs opérations s’ajoutent. La mention « cheveux longs » doit être définie par un critère observable: niveau sous les épaules, longueur dépassant X centimètres, ou temps supplémentaire chiffré.

Avant de s’installer, demander un prix écrit par poste et une estimation globale. Sans chiffrage préalable, la négociation devient floue.

Dans une chaîne, la politique tarifaire est cadrée sur un socle commun. Les écarts viennent souvent de l’évaluation locale du temps, de l’épaisseur, du nombre de paquets de produit et du niveau de finition demandé. Un affichage détaillé réduit les conflits à la caisse, tout comme un accord clair avant la première mèche.

Pression commerciale vs. conseil utile

Au bac, la frontière entre proposition et insistance se joue en quelques secondes. Un soin peut améliorer le rendu, mais il doit rester un choix. Un diagnostic capillaire factuel aide: pointes abîmées, fibre sèche, couleur fragilisée, temps de pose nécessaire. Un prix fixe pour le soin, annoncé à l’avance, apaise l’échange.

Comment éviter la facture qui grimpe

• Arriver avec une photo de l’objectif et un budget maximum à ne pas dépasser.
• Demander un devis par écrit avec chaque ligne: forfait, supplément longueur, soin, technique, finition.
• Faire préciser le déclencheur du supplément cheveux longs: repère visuel ou centimètres.
• Valider le prix avant tout soin au bac. Refuser reste un droit, sans justification.
• Clarifier la promo: conditions, longueur, jours, cumul. Garder le bon pendant l’échange.
• Si le ton monte, suspendre la prestation et repartir sans frais pour ce qui n’a pas été fait.

Fixer un budget plafond, valider chaque ajout, et garder une trace écrite. Trois réflexes qui protègent votre portefeuille.

L’enseigne, la franchise et la qualité perçue

Des salons d’une même enseigne peuvent fonctionner en franchise, avec des équipes différentes, des rythmes variables, et des niveaux d’expérience hétérogènes. D’où des vécus contrastés: certaines clientes repartent satisfaites et coiffées rapidement, d’autres décrivent de l’attente à l’accueil, une communication abrupte, voire un refus de promo jugé injustifié.

Cette dispersion n’implique pas une intention malveillante. Elle signale un besoin de standardisation plus stricte pour les suppléments, et de pédagogie sur les promotions. Un tableau clair en vitrine, visible dès l’entrée, réduit le risque d’incompréhension, surtout pour les cheveux longs.

Balayage, mèches, gloss: ce que recouvrent les techniques

Le balayage vise un éclaircissement diffus, aux effets naturels, avec des sections plus fines que les mèches classiques. Les mèches marquent davantage les contrastes, sur un quadrillage précis. Le gloss patine la couleur, neutralise un reflet et apporte de la brillance, souvent après une décoloration. Chaque technique consomme du produit et du temps. Plus la chevelure est longue ou dense, plus le coût monte. Un diagnostic précis permet d’estimer le nombre de papiers, la quantité de produit, et le temps de pose.

Simulation utile pour cheveux longs

Objectif: balayage lumineux + coupe + séchage. Cheveux mi-dos, épais.

• Forfait coupe/coiffage: 140 f (≈ 21,34 €)
• Balayage affiché: 230 f (≈ 35,08 €)
• Supplément longueur/épaisseur: 60 f (≈ 9,15 €)
• Patine gloss: 40 f (≈ 6,10 €)
• Soin express: 20 f (≈ 3,05 €)

Total estimé: 490 f, soit environ 74,74 €. Sans soin ni patine, le total retombe à 430 f, environ 65,61 €. Cette simple simulation montre l’impact des lignes additionnelles.

Infos complémentaires pour bien choisir et mieux payer

Un essai de démêlage chez soi réduit le temps au bac et évite le soin imposé. Un shampooing clarifiant la veille limite l’ajout de produits. Un séchage naturel plutôt qu’un brushing sophistiqué peut baisser la facture finale. Une prise de rendez-vous en heures creuses augmente la disponibilité du personnel pour un diagnostic détaillé.

Demander le barème « cheveux courts/mi-longs/longs » par écrit et prendre une photo de la grille en salon créent une référence. Comparer avec un second devis sur le même projet fournit un ordre de grandeur. Sur les techniques, exiger le prix de la patine avant de décolorer évite la mauvaise surprise. Sur les forfaits, demander si le soin est inclus ou non coupe court aux malentendus.