À Linas, la communauté se mobilise. Les regards scrutent bois, talus et parkings. L’inquiétude grandit au fil des heures.
Depuis lundi, la disparition de Martine Boutigny, 64 ans, bouleverse la commune. La mairie appelle la population à une nouvelle battue samedi 1er novembre à 9 h pour élargir les recherches et tenter de la localiser rapidement.
Ce que l’on sait des faits
Martine Boutigny a quitté son domicile de Linas lundi 27 octobre 2025. Elle a laissé un message d’adieu à ses proches. Elle vit une dépression et présente des problèmes de santé connus de son entourage. Son téléphone a cessé d’émettre vers 13 h, ce qui coupe un indice précieux pour la géolocalisation. Elle est partie avec une bouteille de rhum et un sac contenant plusieurs dizaines de comprimés, selon les informations recueillies auprès des proches. Les heures passent et le besoin d’un maillage au sol s’impose.
Son signalement reste précis. Elle porte un blouson noir et un sac à main noir. Elle a chaussé des baskets bleues. Elle a les cheveux courts et des lunettes. Un grain de beauté au menton aide à l’identifier. Les proches rappellent deux gestes de désespoir plus tôt dans l’année. Les services de police considèrent donc la situation comme critique.
Samedi 1er novembre, 9 h. Départ de la battue: parking du centre technique municipal, chemin du Bois-du-Faye, à Linas.
Un dispositif public mobilisé
La mairie a ouvert une cellule de crise pour coordonner les moyens. Le maire sollicite les communes voisines afin d’étendre la couverture de terrain. Les équipes ont passé au crible des images de vidéoprotection dans la ville. Elles n’ont pas pu reconstituer un itinéraire complet. Un chien pisteur a relevé une trace depuis un commerce situé à environ 300 mètres du domicile. Le pisteur a suivi l’odeur jusqu’au chemin du cimetière communal. La piste s’interrompt à cet endroit.
Caméras et piste canine
Les enquêteurs ont consulté les caméras près des axes de circulation. Ils n’ont pas identifié de passage certain. Le chien a conforté une zone de départ proche du domicile. Il a marqué au cimetière. Il n’a pas retrouvé l’odeur au-delà de ce point. Cela oriente vers une zone à quadriller dans un périmètre élargi.
Rayon de recherche et transports
Les proches envisagent deux scénarios. Martine a pu marcher et rester dans un rayon de 5 km. Elle a aussi pu rejoindre un bus depuis la gare routière. Les équipes intègrent ces hypothèses. Elles préparent des secteurs et des itinéraires optimisés pour samedi. Les communes voisines se tiennent prêtes pour des vérifications complémentaires.
| Élément | Détail vérifié |
|---|---|
| Date de disparition | Lundi 27 octobre 2025 |
| Âge | 64 ans |
| Dernier signal téléphonique | Vers 13 h |
| Point de départ de la battue | Parking du centre technique municipal, chemin du Bois-du-Faye |
| Signalement | Blouson noir, sac noir, baskets bleues, cheveux courts, lunettes, grain de beauté au menton |
| Pistes techniques | Caméras non concluantes, piste canine jusqu’au cimetière |
Comment participer à la battue
La participation citoyenne peut accélérer un repérage. Elle doit aussi respecter des règles simples pour rester efficace et sécurisée.
- Se présenter à 9 h au point de rendez-vous pour l’assignation à un secteur et le briefing de sécurité.
- Venir équipé de chaussures montantes, gilet haute visibilité, eau, encas, téléphone chargé.
- Former des binômes ou trinômes. Garder une ligne de visée avec l’équipe voisine.
- Inspecter lisières, fossés, talus, abords de parkings, haies, dépendances visibles depuis la voie publique.
- S’abstenir d’entrer sur une propriété privée sans autorisation explicite.
- Ne pas déplacer d’objets. Photographier et signaler toute trouvaille au coordinateur.
- Reporter immédiatement un indice au 17 ou au 112. Attendre les forces de l’ordre si besoin.
Ne vous éloignez jamais seul. Restez joignable. Priorisez la sécurité du groupe et la précision des signalements.
Ce que chacun peut vérifier près de chez soi
Un regard méthodique près du domicile peut aider. Les abris de jardin et les appentis restent parfois ouverts. Les abords d’immeubles présentent des renfoncements. Les aires de stationnement accueillent des véhicules rarement regardés de près. Les terrains en friche offrent des recoins. Les promeneurs peuvent aussi jeter un œil le long des chemins du cimetière, des pistes cyclables et des lisières boisées.
Les conducteurs de bus et les usagers réguliers peuvent signaler une personne correspondant au signalement. Les commerçants situés autour de la gare routière peuvent consulter, dans le respect des procédures, leurs créneaux de fréquentation et signaler une présence inhabituelle au moment des faits. Un rappel utile: la précision des horaires et des lieux facilite l’exploitation des informations par les enquêteurs.
Pourquoi les premières 72 heures pèsent lourd
Les recherches gagnent en efficacité lorsque les informations fraîches circulent. Les traces olfactives restent détectables durant un temps limité selon la météo. Les caméras enregistrent parfois en boucle sur quelques jours. Les témoignages s’estompent vite. Une mobilisation forte dès ce week-end augmente les chances de reconstituer un trajet. Des retours tardifs restent possibles. Des disparus réapparaissent après plusieurs jours grâce à une observation de terrain, une caméra secondaire ou un appel opportun.
Rappel des indices à garder en tête
- Femme de 64 ans, cheveux courts, lunettes.
- Blouson noir, sac à main noir, baskets bleues.
- Dernière zone de trace: secteur du cimetière communal de Linas.
- Deux hypothèses logistiques: marche dans un rayon d’environ 5 km ou départ par bus.
Conseils utiles pour la journée de recherche
Notez vos parcours sur une carte, papier ou application. Indiquez l’heure de début et de fin. Cette habitude évite les recoupements et nourrit la cellule de coordination. Prenez des photos des secteurs déjà couverts avec un repère géographique simple. Prévenez le coordinateur avant tout changement de zone. Hydratez-vous régulièrement et marquez des pauses courtes. Évitez les zones d’eau sans accompagnement spécialisé. Les étendues végétales denses nécessitent une progression lente et alignée.
Si vous repérez un vêtement, une bouteille ou une ordonnance, ne touchez pas. Photographiez l’objet, notez l’heure, activez la géolocalisation, alertez immédiatement. Le moindre élément peut orienter les équipes techniques vers une zone prioritaire.
Ressources et soutien
La disparition d’un proche pèse sur les familles et les voisins. Un soutien émotionnel peut aider les proches et les bénévoles. Le 3114, numéro national de prévention du suicide, répond 24h/24 et 7j/7. Les médecins traitants et les maisons de santé locales peuvent proposer un relais. Les associations d’aide aux personnes vulnérables accompagnent aussi les démarches administratives et psychologiques.
La commune propose une coordination pour canaliser les bonnes volontés. Les entreprises locales peuvent mettre à disposition des gilets haute visibilité, des lampes, des talkies-walkies. Les clubs de randonnée et les associations sportives connaissent les sentiers peu fréquentés. Leur expertise de terrain apporte une valeur concrète pour quadriller les zones boisées et les chemins secondaires.









