Pascal coste, salons de coiffure : 3 témoignages, 140 à 413 francs, combien paierez-vous ?

Pascal coste, salons de coiffure : 3 témoignages, 140 à 413 francs, combien paierez-vous ?

Promos, suppléments et attentes interminables surgissent dans des récits de clientes. Derrière les chiffres, une question agite les fauteuils.

Des messages récents remettent en lumière une vieille inquiétude chez plusieurs clientes de salons Pascal Coste : l’écart entre un tarif annoncé et la facture finale. Dans ces récits, les suppléments pour cheveux longs, les soins ajoutés au bac et l’accueil frappent autant que l’addition.

Ce que racontent les clientes

Plusieurs témoignages décrivent des écarts sensibles. Le ticket de base paraît attractif, puis des suppléments s’additionnent. Le geste paraît mineur, la note grimpe vite. Trois situations reviennent.

Un « shampooing, coupe, coiffage » annoncé à 140–150 F se termine à 210 F après suppléments et produits.

Un « balayage + coupe » pour cheveux longs atteint 413 F, malgré une réduction jeunes présentée au départ.

Un bon promotionnel pour des mèches à 200 F est refusé en raison d’une longueur jugée incompatible avec le prix indiqué.

Derrière ces lignes, un fil conducteur se dessine : une perception de hausse non anticipée, et un sentiment d’incompréhension. Certaines clientes évoquent aussi des tentatives d’ajouter un démêlant ou un soin pendant le shampoing. Le refus déclencherait des tensions au bac, puis un démêlage jugé expéditif. Une autre expérience signale dix minutes d’attente à l’entrée, sans accueil, puis un échange jugé sec au moment de présenter un bon.

Ce que disent les chiffres

Les tarifs évoqués sont libellés en francs, ce qui situe ces scènes il y a plusieurs années. La conversion donne un ordre d’idée du budget en euros.

Prestation évoquée Tarif annoncé (F) Suppléments cités Total payé (F) Estimation (€)
Shampooing + coupe + coiffage 140–150 Produits/démêlant, longueur 210 ≈ 32,0 €
Balayage + coupe (cheveux longs) Non précisé Supplément longueur 413 ≈ 63,0 €
Mèches avec bon (cheveux longs) 200 Supplément longueur Non effectué

1 € = 6,55957 F. Ces montants ne décrivent pas la politique tarifaire actuelle des salons. Ils éclairent un mécanisme vécu : une offre d’appel, puis une addition nourrie par des lignes additionnelles.

Pourquoi ces écarts arrivent

Dans la coiffure, la longueur et l’épaisseur influencent le temps, la quantité de produits et la technicité. Les chaînes appliquent souvent des grilles par longueur, avec des suppléments pour les travaux techniques : patines, soins, brushing avancé, usage de plaques, dosage des oxydants, ou nombre de papiers pour mèches. Quand ces éléments ne sont pas anticipés à la prise de rendez-vous, le devis se décale au bac ou au fauteuil.

La transparence comme pivot

La réglementation impose l’affichage des prix TTC, visible à l’extérieur et à l’intérieur. Les suppléments doivent figurer sur la grille, avec des critères clairs (longueur, technique). Un devis écrit simplifie la compréhension, même s’il n’est pas systématiquement proposé pour une coupe simple. L’information préalable réduit les malentendus, surtout pour des prestations longues comme balayage ou mèches.

Comment éviter la mauvaise surprise

Avant de s’installer, une demande de chiffrage précis désamorce la plupart des tensions. Quelques réflexes aident.

  • Montrer une photo de la longueur et du résultat visé lors de la prise de rendez-vous.
  • Demander un prix « tout compris » avant le shampoing : coupe/coiffage, produits, patine, plaques, finition.
  • Valider ou refuser explicitement tout soin proposé au bac, avec le coût annoncé à voix haute.
  • Clarifier la notion de « cheveux longs » du salon : sous l’épaule, milieu du dos, au-delà ?
  • En technique, exiger le détail des étapes facturées : dose de coloration, nombre de papiers, patine.
  • En cas de bon ou de réduction, vérifier les conditions exactes pour la longueur et le type de cheveux.

Ce que révèlent ces expériences

Les témoignages décrivent une frustration qui ne tient pas qu’au prix. L’accueil initial, l’écoute au diagnostic, le ton au bac, et la pédagogie pendant la prestation influencent la perception de valeur. Un supplément non annoncé pèse plus lourd qu’un tarif plus élevé mais transparent. La fidélité se construit sur une promesse claire, tenue jusqu’à la caisse.

La qualité perçue ne dépend pas seulement de la coupe. Elle repose sur un parcours net, sans surprise tarifaire.

Petit guide chiffré pour anticiper

Pour un balayage sur cheveux longs, voici une estimation réaliste, construite à partir de pratiques courantes sur le marché actuel :

  • Balayage : base affichée pour cheveux mi-longs.
  • Supplément longueur : + X € selon grille.
  • Patine ou gloss post-technique : souvent facturé à part.
  • Coupe + coiffage : prix distinct, variable selon niveau du coiffeur.
  • Soins au bac : optionnels, mais proposés fréquemment.

Addition type : un tarif d’appel peut sembler attractif. Après ajout de la longueur, de la patine et du coiffage, la facture totale dépasse régulièrement la base de 30 à 60 %. Rien d’anormal si chaque ligne a été chiffrée et validée d’avance.

Et si le devis dérape au fauteuil

Un désaccord surgit ? La discussion immédiate avec la personne qui réalise la prestation reste la voie la plus efficace. Demander la présence du responsable aide à trancher le différend. Prendre des photos de la grille de prix affichée et du résultat obtenu structure l’échange. À défaut d’accord, une réclamation écrite au salon, puis une saisine du médiateur de la consommation de l’enseigne, constituent des étapes classiques. La voie administrative existe aussi auprès des services de contrôle de la consommation.

Ce que peut faire le client avant un rendez-vous

Comparer utilement

Demander un chiffrage préalable par message avec deux photos : cheveux au naturel et inspiration finale. Exiger la précision « cheveux longs/épais » et la mention des éventuelles patines. Un salon qui répond clairement à ces questions réduit le risque d’ajouts tardifs.

Tester en petite prestation

Pour évaluer l’accueil et la pédagogie, réserver une coupe simple ou un brushing. Noter le temps d’attente, le diagnostic, et la clarté du discours prix. Si le contact vous convient, programmer ensuite la technique plus coûteuse.

À retenir pour Pascal Coste et ailleurs

Les récits cités portent sur des expériences situées dans le temps et dans des salons précis. Ils pointent trois sujets sensibles : l’annonce des suppléments, l’attitude au bac, et la cohérence entre promotion et réalité. D’un salon à l’autre, la pratique varie. Le bon repère tient dans un diagnostic posé, un chiffrage complet avant le shampoing, et un accord ferme sur chaque option.

Pour celles et ceux qui visent un changement marqué (balayage, mèches, transformation), prévoir un budget par paliers aide à garder la main : seuil visé, plafond à ne pas dépasser, et arbitrages prévus si le devis dépasse ce plafond. Ce simple cadre rend la facture finale plus lisible et assainit la relation, quel que soit le logo sur la vitrine.

Comments

1 response to “Pascal coste, salons de coiffure : 3 témoignages, 140 à 413 francs, combien paierez-vous ?”

  1. chloémystère Avatar
    chloémystère

    Ce genre d’écart me fatigue: tarif d’appel joli, puis supplément longueur, patine, démélant… Au final la facture explose. La transparance devrait être obligatoire: devis écrit, validé avant le bac. Quelqu’un a déjà exigé un “tout compris” et obtenu le même prix à la caisse ?

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