Pascal coste : 140 f, 230 f, puis 413 f ? 7 conseils pour éviter les suppléments cachés au salon

Tarifs attractifs sur la vitrine, addition plus lourde à la caisse : le débat enfle autour des salons Pascal Coste.

Un fil de commentaires anciens, revenus sur le devant de la scène, raconte des écarts de prix et des services imposés. Les montants évoquent l’époque du franc, mais les questions, elles, restent actuelles.

Des témoignages qui pointent des additions plus lourdes que prévu

Plusieurs clientes racontent une même trajectoire. Un forfait coupe annoncé bas, puis une facture qui gonfle. Les chiffres cités parlent d’eux-mêmes.

Un forfait “shampooing, coupe, coiffage” affiché à 140 f finissait parfois autour de 210 f, après suppléments et soins ajoutés.

Les récits évoquent aussi des mécontentements précis : temps d’attente non géré, ton jugé sec, insistance pour vendre des soins, et méfiance autour des bons de réduction lorsque les cheveux sont longs.

Convertis, ces montants donnent un repère utile. 140 f équivalent à environ 21,34 €, 230 f à 35,06 €, 413 f à 62,98 € (taux fixe 1 € = 6,55957 f). Aujourd’hui, les prix du secteur ont grimpé. L’écart entre ce qui est annoncé et ce qui est facturé, lui, reste un sujet sensible.

Cheveux longs et options : la ligne qui fait grimper l’addition

Le “supplément cheveux longs” revient souvent. Il s’ajoute aux forfaits et varie selon la longueur, l’épaisseur et le temps passé. Les soins, masques et démêlants peuvent s’empiler. Un brushing “de finition” peut encore ajouter quelques euros. Le tout se joue pendant le shampooing, quand la vigilance baisse.

Un supplément ne surprend pas quand il est annoncé clairement, chiffré, et accepté avant le passage au bac.

Dans une grande enseigne, l’hétérogénéité entre salons existe. Équipe, pression commerciale locale, formation, affluence du centre commercial : autant de facteurs qui influent sur la relation et la facture.

Ce que dit la loi sur l’affichage des prix

Tout salon doit afficher ses prix TTC de manière visible, depuis l’extérieur et à l’intérieur. Les suppléments (cheveux longs, doses supplémentaires, temps additionnel) doivent figurer sur cet affichage, avec un montant ou une fourchette compréhensible.

Avant de commencer, vous pouvez demander un devis chiffré indiquant le forfait et chaque option. En cas de désaccord à la caisse, demandez le responsable, signalez le devis ou l’affichage, puis sollicitez le médiateur de la consommation de l’enseigne si le litige persiste.

Pas d’affichage clair, pas d’option imposée. Sans accord explicite, un soin ajouté reste contestable.

Combien prévoir aujourd’hui pour un balayage ou une coupe

Les fourchettes varient selon la ville, l’enseigne et le standing. Voici des repères usuels constatés en 2025, pour cheveux courts à mi-longs hors options lourdes.

Pour cheveux très longs ou épais, anticipez +15 % à +35 %. Un balayage lumineux cumule souvent balayage + patine + brushing. Le prix global doit être posé au départ.

Sept gestes pour payer le juste prix

• Photographiez l’affichage extérieur avant d’entrer. Ce repère calme la discussion au moment de la caisse.
• Demandez un devis oral chiffré, puis faites reformuler. Exemple : “forfait coupe 34 €, supplément longs 8 €, brushing 10 €, total 52 €”.
• Dites “sans soin, sans démêlant payant, merci” dès le bac. Le message évite l’ajout automatique.
• Précisez la longueur de facturation. Évitez “on verra”, demandez la ligne de supplément avant de commencer.
• Apportez une photo de résultat. Moins d’hésitation technique, moins de temps additionnel facturé.
• Vérifiez les promos. Bons de réduction et cartes jeunes comportent parfois des exclusions sur cheveux longs.
• Contrôlez la note ligne par ligne. En cas d’écart avec l’affichage, restez factuel et demandez le responsable.

Pourquoi ces écarts naissent encore

Le modèle des chaînes vise le volume. Des objectifs commerciaux poussent parfois à proposer des soins. Les équipes tournent et n’ont pas toutes le même réflexe d’annonce. Le rush des fins d’après-midi crée des malentendus. La conséquence se lit sur la facture.

À l’inverse, certains salons alignent des pratiques claires : diagnostic minute, devis sur une fiche, signature avant le bac. Les litiges se raréfient. Le client revient.

Les signaux d’alerte à surveiller

• Devis flou (“on ajustera après”).
• Affichage intérieur non lisible, pas de prix cheveux longs.
• Shampooing qui s’éternise, ajout de produits sans annonce.
• Refus d’appliquer un bon valable au motif vague de longueur.

Infos utiles pour aller plus loin

Balayage ou mèches ? Le balayage effleure la surface pour un effet fondu. Les mèches posées au papier isolent des bandes plus visibles. Le temps, le produit et la neutralisation diffèrent. D’où des suppléments possibles. Demandez la technique retenue et le coût de la patine associée.

Faites une simulation de budget avant le rendez-vous. Notez forfait, supplément longueur, technique couleur, patine, brushing. Anticipez un coussin de 10 € à 20 € pour variation de produit. Vous sécurisez la décision et limitez les surprises.

Alternative maligne quand le budget coince : espacez les visites grâce à une patine express entre deux balayages, ou choisissez un “face framing” (quelques mèches autour du visage) plutôt qu’un éclaircissement complet. Impact visuel fort, coût réduit.

Côté risque, l’ajout non souhaité de soins peut alourdir la note sans bénéfice réel. À l’inverse, un diagnostic rapide peut éviter une correction plus chère ensuite. La frontière se situe dans l’accord préalable. Formulez vos choix, faites répéter le total, puis validez ou refusez en connaissance de cause.